22.10.08

Premières fois

Mister T. a commencé sa nouvelle vie de New Yorkais travaillant, a défaut de nouveau job vu que ça, ça n'a pas changé du tout..., il est tout content d'y aller a pied, et de voir cette ville grouiller d'activité.
Moi j'ai vaincu ma peur du ridicule plusieurs fois en prenant le taxi avec Timothée, faisant les courses et suprême bonheur en demandant une livraison, et tout ça en étant comprise, j'ai même réussi a me faire comprendre d'un pauvre malheureux qui a téléphoné par erreur chez nous. Tout n'est pas parfait loin de là, vu qu'à la caisse du supermarché j'ai négligé de laisser passer un papi avec son seul paquet de café alors que j'avais un caddie bien rempli, ma voisine de devant lui a dit que j'étais française et que ne parlais pas leur langue avec un air plein de pitié pour moi ... mon sang n'a fait qu'un tour mais je me suis bien gardée de démentir.
De même que je trouve relativement vexant qu'à peine ai-je ouvert la bouche, un groupe de jeunes cadres New-Yorkais m'aient directement cataloguée "You're french!!!"..."Comment talleeey vouuus?"  je ne sais pas trop comment l'interprêter mais assurément l'accent c'est pas ça!
Je garde évidemment le meilleur pour la fin: en voulant faire cuire un bon gros steack d'aspect vraiment engageant (dégoté dans le Deli Italien a coté.. merci l'Italie au passage pour ces vagues d'émigration vers les US).. j'ai déclenché l'alarme incendie de l'appart, preuve s'il en fallait qu'ils ne cuisinent vraiment pas souvent ici. Bref apres l'accent, c'est l'odeur dans le vestibule qui nous aura fait catalogué ... pas grave, il était parfait ce "first premium tenderloin steack". Ca nous aura au moins permis de nous rendre compte que certaines fenêtres pouvaient s'ouvrir.

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