Décidément en ce moment il arrive plein de petites coïncidences dans ma vie de tous les jours, des trucs si petits que ça ne vaut pas vraiment le coup que je m'étende dessus mais quand même généralement ça me fait sourire toute seule dans la rue.. la plupart du temps..
Puis hier, je lisais un article d'une de mes blogs préférés sur le décès d'un protagoniste du street art New Yorkais, Sure, que je ne connaissais pas vraiment, j'avais juste repéré quelques un de ses passages par ci par là, par contre ça fait longtemps que quand je lisais le nom de Faust, un de ses très proche compères calligraphié sur ses stickers, ça faisait tilt j'en ai photographié un peu partout. Ce qui m'a frappé dans cet article était d'apprendre que ce fameux Sure, que j'associais au côté toujours un peu rebelle, décalé et souvent poétique du street art était en même temps un officier des Marines, en Afghanistan.. un peu le choc des extrêmes pour moi, et qu'il venait d'y laisser la vie. Alors quand aujourd'hui, en plein Upper East Side, pas vraiment un haut lieu de rebellitude, je suis tombée sur cette boite à journaux et son sticker qui semble tout frais, ça m'a fait tout bizarre... parce que pour la toute première fois depuis que je suis ici, c'est une relique d'une histoire d'amitié que j'ai vue avant quoi que ce soit d'autre. Et également un violent rappel que les USA sont en guerre même si l'on en parle relativement peu dans notre microcosme d'expatriés...
Faust Sure Expect the best
un des stickers de Faust, devant chez Grimaldi's la celebrissime pizzeria de Brooklyn
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