Oui l'angus beef! Bon .. je fais ce que je peux avec mes deux neurones restants qui s'anéantissent l'un l'autre..
Vu dans Central park, sur deux bancs côte à côte, les petites plaques ci dessous. Si vous avez des interprétations je suis preneuse .. l'unique qui me vient à l'esprit ne tient pas vraiment la route .. bref, à vos claviers!
JE SAIS JE SAIS JE SAIS.
RépondreSupprimerComme Angus est le prénom de Mc Gyver (j'ai une culture télévisuelle des 80's absolument anormale, je sais), ça ne peut être qu'un tribute aux couteaux suisses, nan?
Et maintenant, on connait le nom de sa maitresse.
(Bon, ok, je sors)
La commanditaire doit être quelqu'un de légèrement rancunière ;)
RépondreSupprimerOu alors Angus était un animal fidèle domestique (donc pas un homme) dont la maîtresse a déménagé vers l'Est (???°. La plaque ayant été commandité par un intime de l'un et donc de l'autre :)
RépondreSupprimerPour ce qui est de la référence à l'East ... pays du soleil Levant ? Upper East Side? Outre atlantique ? East of Eden ...
En tout cas l'auteur de ces lignes devait être accroc, et pas qu'au chien :P
Bizzz
Encore un mot ... il existe une ville nommée East Angus dans cette merveilleuse contrée du Québec : http://fr.wikipedia.org/wiki/East_Angus
RépondreSupprimerOups je crois que c'est moins fun que ça : http://www.spokesman.com/stories/2010/apr/25/allison-cowles-obituary-news-release/
RépondreSupprimer@ Alice, j'ai bien ri à defaut d'y avoir cru une seconde
RépondreSupprimer@ Cynthia .. oui au point de depenser son argent pour le faire savoir c'est que je pense que ces petites plaques ne sont pas vraiment données
@ Deee.. bon maintenant va falloir que je creuse la piste Allison Cowles ... journaliste un jour..
La seconde plaque commémore une histoire vraie et très émouvante.
RépondreSupprimerComme vous le savez sans doute, Angus fait bien référence à la race bovine Angus (vous savez, les Angus Steack Houses qu'on trouve un peu partout en Grande-Bretagne ?) et Allison S. Cowles est feue-l'épouse d'Arthur Sulzberger, l'ex-patron du New York Times. Elle est née en 1935 à Spokane dans l'Etat de Washington, dans l'Ouest américain.
Quel peut bien être le rapport qui lie ces deux faits ? Permettez-moi d'apporter la lumière sur ce petit mystère.
En décembre 1941, alors que la 2e Guerre Mondiale venait d'éclater et craignant que les Japonais n'attaquent la côte Ouest des Etats-Unis (véridique ! Ce n'est pas juste une fantaisie contée par Steven Spielberg dans son film "1941"), le père de la petite Allison décide d'envoyer sa fille de six ans en sécurité chez sa belle famille, à New York, de l'autre côté du pays.
La famille Cowles étant assez pauvre à l'époque (c'était bien avant qu'ils ne fassent fortune dans le domaine des médias, après la guerre) et n'ayant aucun autre moyen de locomotion à disposition, Mr Cowles-père se résout à envoyer sa fille traverser le pays, seule, juchée sur le dos de son plus fidèle et plus intelligent animal : un boeuf Angus (on ne rigole pas ! C'est une histoire vraie !).
La traversée des Etats-Unis à dos de boeuf dura six long mois et fut absolument épique, digne des romans de Mark Twain, à en croire le récit autobiographique qu'Allisson Cowles édita 60 ans plus tard. Ce récit parut d'ailleurs dans les pages du New York Times sous forme de roman-feuilleton entre février 2006 et mars 2008 et obtint le prix Pulitzer 2010, décernée à titre posthume à Allison Cowles (décédée en avril 2010).
Mais pour en revenir à la petite histoire, la petite Allisson parvint finalement à destination saine et sauve juchée sur le dos du fidèle bovin en juin 1942.
Elle fut accueillie par la famille de sa mère à New York, tandis que le boeuf fut choyé et célébré en héros jusqu'à la fin de sa vie, c'est à dire deux jours plus tard, quand il finit dans l'assiette de ses hôtes, qui tenaient un restaurant, où venait manger régulièrement la famille d'Arthur Sulzberger, le futur mari d'Allison... Heureuse coïncidence, non ?
Bref, 60 ans après ces évènements, et à l'occasion de la sortie de son livre autobiographique, Allison S. Cowles fit graver cette plaque commémorative en mémoire de son fidèle boeuf Angus qui lui fit traverser les Etats-Unis d'Ouest en Est pour l'amener en sécurité vers sa famille et l'amena même à rencontrer son futur mari.
Ce récit, aussi émouvant (qui a dit "abracadabrant" ?) soit-il, est bien sûr un pure invention de ma part, totalement improvisée.
Enfin... Pas que ! J'ai fait quelques recherches sur Google que j'ai ensuite détournées de manière éhontée.